Matthieu Mégevand
Photo : Sébastien Angetti
Diplômé en philosophie et en histoire des religions, Matthieu Mégevand a grandi à Genève et vécu à Sydney, Paris et Berlin. Il a travaillé comme journaliste pour le bimestriel « Le Monde des religions » et est également éditeur. Son œuvre se compose de nouvelles, d’essais littéraires et philosophiques et également de romans qui explorent le processus de création.
• Comme après, Actes Sud, 2024
• Tout ce qui est beau, Flammarion, 2021
• Lautrec, Flammarion, 2019
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Rencontre
Dédicaces
● Samedi 15
de 16h30 à 17h
● Librairie éphémère
Chronique : "Comme après"
Un roman paru aux éditions Actes Sud en 2024
A 21 ans, une forte fièvre qui ne passe pas pousse Matthieu Mégevand à consulter son médecin. Après une batterie d’examens, le diagnostic tombe : il est atteint d’un cancer des ganglions plus communément nommé Lymphome de Hodgkin. 9 chances sur 10 de s’en remettre. Sera-t-il le dixième ? La question le hante. Mais il réagit très bien au traitement et entre en rémission. Il redevient monsieur tout le monde, comme si de rien n’était. Comme si ces 6 mois de traitements et d’inquiétudes n’avaient pas existé. Comme si l’épée de Damoclès était partie ailleurs. Alors comment continuer à vivre ? Et comment tout simplement vivre ? A quoi cela tient-il ? C’est avec 20 ans de recul que Matthieu Mégevand revient sur ces vingt années, le cancer, la maladie et l’après, surtout l’après. En venant nous questionner, ainsi que notre société et notre rapport à la maladie et à ses suites. Il apporte un discours rare : celui de la rémission et de l’acceptation, non pas en héro qui a survécu là ou tant d’autres meurent, mais en homme qui doit reprendre le cours de sa vie.
« A quelles causes devons-nous les grands chambardements de nos vies ? La bascule, le couperet, la chute. A quoi tout cela peut-il bien tenir ? A rien, ou presque. A si peu de choses. » p.23
« Ce pour quoi j’écris, je poursuis en donnant de la voix. Ce pour quoi je lis. Ecoute. Regarde. Ce que la maladie a peut-être laissé de plus bénéfique. Me foutre de tout ce qui ne compte pas vraiment. S’en tenir à la vibration. » p.142
Compléments
A emprunter à la bibliothèque
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