Syracuse

A travers Shiki 4 saisons, l’auteur se raconte et raconte son année passée au Japon. Suite à un événement traumatisant dès le début de son séjour, Rosalie va pourtant s’accrocher et rester dans ce pays qu’elle idéalise. Tout en douceur et en noir et blanc, Rosalie nous offre son regard sur ce pays envoûtant et pourtant plein de contradictions. Elle nous entraine dans son voyage et entrecoupe son récit de contes japonais éclairants la culture japonaise. Le récit est très attachant, le lecteur en ressort touché et avec la sensation de l’avoir vue grandir sous ses yeux

« A mon retour, après un an passé au Japon, j’ai eu à répondre à la même question un nombre incalculable de fois. Alors !? C’était comment le Japon ? C’était bien le Japon ?...J’aurais probablement posé la même question. Et probablement attendu une réponse sans nuances, un tsunami d’enthousiasme à propos de ce pays fabuleux. Comment raconter en quelques mots cette année si dense ? »

« Tu sais, le Japon c’est comme l’Hôtel California. « You can check out any time you like but you can never leave… » Tu vois bien, c’est déjà la deuxième fois que tu viens ici. – La troisième. »

« J’ai un genre de syndrome de Stockholm avec Tokyo. Hihi. Un syndrome de Stokyo. »