ROME, de nos jours. Alors que la nuit règne sur
la Villa MEDICIS, l’un des artistes qu’elle abrite, Valente PEYRON, surprend un
cambrioleur dans son atelier. La confrontation vire à la bousculade et le voleur
s’enfuit avec un objet si cher au coeur de l’artiste que celui-ci se lance à la
poursuite de l’Arsène LUPIN. Alors que PEYRON est sur le point de récupérer son
bien, un coup violent l’envoie se fracasser le crâne sur la vasque de pierre de
la fontaine. Si son corps est vite découvert le lendemain, ses yeux, eux, ont
disparu. L’affaire s’annonce épineuse pour le commissaire CASTELLI d’autant que
personne ne semble prêt à coopérer. Et encore moins Yvan SAUVAGE, l’Expert en
art, dont la présence n’est pas due qu’à sa volonté de reconquérir
l’historienne de l’art Marion EVANS, résidente de la Villa; il cache
manifestement un bien plus sombre dessein.
ARCANES MEDICIS nous mets les nerfs à rude
épreuve. Pourtant, pas de tension extrême dans ce roman, pas de rebondissements
étonnants. Non, ce qui agace, c’est ce sentiment de tourner en rond – tout
comme CASTELLI – dans votre recherche du coupable. Non pas que le récit soit
ennuyeux, bien au contraire, c’est juste que Samuel DELAGE ne nous donne pas le
moindre os à ronger et prend un malin plaisir à nous faire tourner bourrique.
Le suspense est intenable.
ARCANES MEDICIS c’est d’abord un huis clos
étouffant dans un décor pourtant idyllique, celui de la Villa MEDICIS à ROME.
Le coupable est forcément dans ces murs, mais qui, pourquoi et comment? Parmi
tous ces artistes logés à la Villa, chacun est suspect, à cause de cette aura
de mystère qui entoure ces hommes et ces femmes fantasques, originaux,
créatifs, incompris évoluant dans un monde à part.
« Arcanes Médicis » est un roman où le mystère, les secrets enfouis ainsi que les ombres sur les murs de la Villa Médicis chargée d’Histoire offrent un suspense des plus passionnant. »