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Laura Poggioli



 Photo : Céline Nieszwaer


Née à Angers, d’origine italienne par ses grands-parents, Laura Poggioli tombe en amour de la langue russe au lycée. Elle poursuit son apprentissage à l’université en parallèle à ses études à Sciences-Po. Emmanuel Carrère est l’un de ses maîtres en écriture, avec, tout particulièrement, Un roman russe et Limonov. Elle apprécie également les recueils de Anna Akhmatova et Marina Tsvetaeïva, les deux grandes poétesses russes aimées autant pour leurs vers que pour leurs vies. Comme Marina Tsvetaeïva, elle fait reposer la sienne sur trois piliers : l’amour, la création, la famille. Elle est mère de trois enfants et vit à Boulogne- Billancourt. Trois soeurs a été récompensé par le « Prix envoyé par La Poste » 2022.



Suivez Laura Poggioli sur Instagram : 
https://www.instagram.com/laurapoggioli_/


Rencontre



● Avec Blandine Rinkel
● Animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
● Bibliothèque Colette

Dédicaces

● Samedi 3 juin,
de 16h30 à 17h
● Librairie éphémère

Chronique : "Trois soeurs"

Un roman paru aux éditions l'Iconoclaste en 2022

  Elles s’appellent Krestina, Angelina et Maria, trois sœurs âgées respectivement de 19, 18 et 17 ans. Le soir du 27 juillet 2018, elles sont retrouvées assises près du cadavre de leur père dans un appartement moscovite. Elles attendent la police, sans résistance, après avoir tué ce dernier. Depuis des années, ce monstre s’en prenait à elles, leur interdisait souvent l’école et les sorties, les insultait, les frappait, les violait.

  En Russie, un proverbe dit : « S’il te bat, c’est qu’il t’aime. » Depuis 2017, les violences domestiques y sont dépénalisées, elles doivent se régler en famille. Une femme battue y est considérée comme une mauvaise épouse ou comme une mauvaise mère, elle seule est responsable et n’a pas à recevoir de soutien extérieur. La maman des trois sœurs n’a pas été entendue lorsqu’elle a déposé plainte auprès de la police, elle a dû quitter le domicile conjugal trois ans avant le drame, ses filles craignant pour sa vie.

  Passée la première scène, l’autrice nous plonge suivant un compte à rebours dans le quotidien de cette famille, depuis la rencontre des parents, l’isolement de la mère face au comportement de son mari conforté dans ses paroles et ses actes par ses amis ou sa propre mère, les violences et humiliations subies, jusqu’au drame final.

  Les événements traumatisants traversés par les trois sœurs (on pense aux Trois sœurs de Tchekhov) font écho à l’expérience personnelle de l’autrice : en alternance avec les chapitres consacrés à ce terrible fait divers, elle revient sur sa découverte de la Russie pendant son adolescence, sa passion pour la langue et la culture russes, ses années d’études dans ce pays, ses rencontres amicales mais aussi sur les violences dont elle-même a été victime de la part de son ex-petit ami Mitia, violences dont elle avait fini par s’accabler car après tout, ne l’avait-elle par provoqué par son attitude ?

  Ce roman édifiant mêle avec finesse fait divers et histoire personnelle, il nous ouvre les yeux sur une réalité niée et tue, donne à voir la société russe du début du XXI° siècle, les failles de ses lois, questionne la place des femmes. Une lecture nécessaire, qui interroge également nos désirs et nos héritages culturels.



Compléments

● "La Relève" de Polina Panassenko et Laura Poggioli, deux autrices entre France et Russie - RadioCampus (45 min)


 

A emprunter à la bibliothèque

Découvrez le livre de Laura Poggioli empruntable à la bibliothèque municipale de Dijon, au format papier ou numérique :

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